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1.
Les Amazones |
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2.
Le Gris du Gabon |
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3.
Les Cacatoès |
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4.
Les Aras |
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Les Amazones forment un groupe
homogène et facilement identifiable
par leur couleur prédominante
verte. C'est généralement la
couleur de la tête qui sert
à identifier l'espèce, bien
que ce ne soit pas toujours
la caractéristique principale
de l'oiseau |
(
ex : Amazone
à front bleu, Amazone à joues
vertes … ). |
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Les Amazones sont des oiseaux
trapus, possédant un bec puissant,
une queue courte et arrondie.
Leur taille varie de vingt-six
centimètres (Albifrons,
Agilis) à quarante cinq centimètres
(Amazone impériale). Seules
quelques espèces sont très populaires,
comme l'Amazone à front bleu
ou l'Amazone
à front rouge ; la plupart
des autres espèces sont quasiment
inconnues du grand public. Il
en existe pourtant environ vingt-sept,
mais certaines ne se différencient
que par des détails minimes. |
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Les plus importées jusqu'à ces
dernières années ont été l'Amazone
à front jaune, à front bleu.
Chacune de ces deux espèces
possèdent cependant des sous-espèces
dont les variations de couleurs,
à la tête et aux ailes, sont
plus ou moins importantes. Par
exemple, si l'on prend l'Amazone
à front bleu, l'espèce nominale
(Amazona aestiva aestiva) a
la courbure de l'aile rouge-orange,
alors que la sous-espèce Amazona
aestiva xanthopteryx a la courbure
de l'aile jaune à orangé. |
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De
même, d'une variété à l'autre,
la couleur bleue de la tête
peut aussi varier. Quant à l'Amazone
à front jaune ( Amazona ochrocephala
), elle possède huit sous espèces,
se différenciant principalement
par la coloration jaune plus
ou moins étendue à la tête.
Les deux sous espèces les plus
rencontrées et les plus reconnaissables
sont l'Amazone à double tête
jaune ( Amazona ochrocephala
oratrix ) et l'Amazone de Levaillant
( Amazona ochrocephala tresmariae
) et l'Amazone
à nuque jaune ( Amazona
ochrocephala caribae ). |
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Périodiquement, l'Amazone à
front blanc (Amazona albifrons)
est proposée à la vente. C'est
l'une des deux espèces les plus
petites (vingt six centimètres).
Son avantage est son léger dimorphisme
sexuel (tache rouge de l'aile)
; attention toutefois de ne
pas confondre un jeune oiseau
avec une femelle adulte. |
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Parmi les autres espèces que
l'on peut rencontrer en captivité
, mais dont l'importation est
quasiment interdite, on peut
citer : l'Amazone de Tucuman
(Amazona tucumana), l'Amazone
à joues vertes ( Amazona viridigenalis
), l'Amazone à joues oranges
(Amazona autumnalis), l'Amazone
xanthops ( Amazona xanthops
), l'Amazone à ailes oranges
ou Amazone du Venezuela ( Amazona
amazonica ), l'Amazone farineuse
( Amazona farinosa ). |
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Devant le nombre impressionnant
d'espèces et de sous-espèces,
les éleveurs amateurs utilisent
de plus en plus le nom latin,
et non le nom usuel : on parle
rarement de l'Amazone à front
blanc ( il en existe d'ailleurs
plusieurs espèces ), mais on
emploie le terme albifronts,
ou celui d'Amazone de Cuba,
etc ……. Chez l'Amazone à front
jaune, il est également préférable
d'employer le nom latin, propre
à chaque sous-espèce. Cette
identification est en effet
primordiale pour l'élevage,
afin d'éviter de croiser deux
sous-espèces ensemble. Il faut
absolument s'efforcer d'élever
en race pure si l'on veut maintenir
chaque espèce et sous-espèce.
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Les Amazones vivent en Amérique
Centrale, en Amérique du Sud
et dans les îles proches de
l'Amérique Centrale. Ce sont
principalement des oiseaux des
forêts ou des régions boisées
qui, selon les espèces, vivent
à basse ou haute altitude. On
les voit par couples ou volées
de tailles diverses. Le soir,
de grandes volées se rassemblent
pour dormir ; elles quittent
leur dortoir dès le lever du
jour et se dispersent pour rechercher
leur nourriture au sommet des
arbres. Celle-ci consiste en
fruits, baies, semences, noix,
bourgeons, fleurs, et peut-être
des insectes et des larves.
De gros dégâts peuvent être
provoqués dans les champs de
culture et les vergers. |
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Les Amazones ne possèdent pas
de dimorphisme sexuel. Mâle
et femelle sont donc identiques,
excepté chez l'albifront ; chez
cette dernière, le mâle possède
une marque rouge à l'aile, inexistante
chez la femelle. Les jeunes
âgés de moins d'un an se reconnaissent
à leur iris gris foncé, qui
devient ensuite jaune ou orange
selon l'espèce. |
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Comme la plupart des perroquets,
les Amazones ont besoin de s'exprimer,
principalement le matin et le
soir. En général, plus l'espèce
est grosse, plus le cri est
puissant. Il faut donc en tenir
compte au moment de l'achat.
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Jusqu'à ces dernières années,
les Amazones étaient gardées
principalement comme oiseaux
de compagnie. Pris jeunes, ils
s'apprivoisent très vite et
se familiarisent avec plusieurs
personnes. Pris à l'âge adulte,
ils peuvent se montrer déroutants,
voire agressifs, et n'accepter
la compagnie que de leur maître.
Ces oiseaux parlent très distinctement.
Leur vocabulaire varie énormément
d'un individu à l'autre ; plus
l'oiseau est pris jeune, plus
son vocabulaire sera important,
et il n'hésitera pas à étaler
ses connaissances devant un
public diversifié. Les meilleurs
parleurs seraient l'Amazone
à front bleu et l'Amazone à
front jaune. Ces deux espèces
étant les plus importées, il
est cependant difficile de comparer.
Les Amazones savent également
chanter, et sifflent à la perfection.
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De nos jours, suite à la limitation
des importations, de plus en
plus d'amateurs essaient de
les faire reproduire afin d'établir
des souches qui éviteront le
prélèvement dans la nature.
Pour cela, chaque couple doit
être logé dans une volière dont
les dimensions varient en fonction
de la taille des pensionnaires.
Un minimum de trois mètres de
long, un mètre de large et deux
mètres de haut est souhaitable
pour les petites espèces. Une
longueur supérieure de un à
trois mètres convient pour les
plus grandes. Bien qu'ils ne
soient pas de gros destructeurs,
on mettra en permanence de grosse
branches fraîches à leur disposition. |
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Jusqu'à
ces dernières années, la plus
grosse difficulté était d'établir
un vrai couple. Il fallait alors
compter sur la chance et l'observation.
Maintenant, l'endoscopie et
le sexage par A.D.N permettent
de former dès le début des couples
sûrs. Il ne reste plus à l'amateur
qu'à bien soigner ses pensionnaires
et à faire preuve de patience
et de persévérance. |
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Il faut en effet beaucoup de
patience : les Amazones ne sont
aptes à reproduire qu'à l'âge
de trois ans environ. Une fois
cette maturité sexuelle atteinte,
il faut bien souvent attendre
encore quelques années avant
que la femelle ne se décide
à pondre ou que les œufs soient
fécondés. Le choix du nichoir,
son emplacement, les oiseaux
occupant les volières voisines,
sont autant de facteurs qui
peuvent influencer positivement
ou négativement l'élevage. D'où
la nécessité d'une bonne observation
quotidienne. Il arrive qu'il
soit nécessaire de posséder
un deuxième couple d'Amazones
afin de stimuler chaque partenaire.
Dans ce cas, les deux couples
ne seront pas logés côte à côte,
afin d'éviter que les mâles
ne se chamaillent à travers
le grillage. |
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Une bûche naturelle évidée est
le plus souvent choisie pour
nicher. Il n'y a en général
qu'une seule ponte annuelle,
constituée de deux à quatre
œufs. La couvaison dure de vingt
cinq à vingt huit jours, et
est assurée exclusivement par
la femelle. Les jeunes restent
au nid environ huit semaines
et sortent entièrement emplumés.
Leur plumage est cependant plus
terne en général. La distinction
la plus importante est, comme
nous l'avons dit plus haut,
la couleur de l'iris. Un jeune
pris sitôt le sevrage terminé,
c'est-à-dire quelques semaines
après sa sortie du nid, deviendra
vite un oiseau familier. Naturellement,
pour élever convenablement des
jeunes, les parents doivent
être habitués à une nourriture
variée et équilibrée (mélange
de graines, pain au lait, pâtée,
graines germées, fruits, légumes
…). |
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