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1.
Le Gris du Gabon |
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2.
Les Amazones |
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3.
Les Cacatoès |
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4.
Les Aras |
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Le
genre Psittacus ne comporte
qu'une seule espèce : le perroquet
Gris
du Gabon. |
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Il existe cependant deux sous-espèces,
l'une étant identique à l'espèce
nominale, mais au plumage plus
foncé ; l'autre, appelée Gris
du Timneh, est de taille
un peu plus petite, et la queue
est de couleur grise et non
rouge ; de plus, la mandibule
supérieure est rougeâtre à bout
noir, et non noire. Il n'y a
pas de dimorphisme sexuel ;
les jeunes se reconnaissent
à leur iris gris ( et non jaune
). |
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Les perroquets Gris du Gabon
fréquentent les savanes boisées
et les forêts africaines. On
les voit généralement par couples
ou petits groupes, recherchant
leur nourriture au sommet des
arbres, sautant d'une branches
à l'autre. Celle-ci consiste
en semences, noix, fruits, baies.
Ces oiseaux peuvent provoquer
de gros dégâts dans les champs
de maïs. |
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Généralement surnommé " Jaco
", le Gabonais est le plus populaire
de tous les perroquets. C'est
aussi celui qui est le plus
importé. Sa popularité est due
à son apprivoisement aisé et
à ses capacités extraordinaires
d'imitation. Il reproduit à
la perfection les différentes
intonations de la voix humaine
et les cris des animaux. Son
répertoire est très varié :
airs de musique, sonnerie du
téléphone, miaulement de chat,
pleurs de bébé … Mais aussi
les " gros mots " que les adultes
laissent parfois échapper !
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La facilité avec laquelle un
Gabonais apprend à imiter des
sons dépend naturellement des
sujets. Des jeunes ( Yeux gris
) sont plus aptes à parler.
Mais cet apprentissage dépend
avant tout de la manière d'enseigner
du maître. Nous avons affaire
à des oiseaux évolués, et c'est
au maître de se faire accepter
s'il veut obtenir des résultats.
Pour cette même raison, le vocabulaire
emmagasiné par un perroquet
peut varier énormément d'un
sujet à l'autre, et dépend beaucoup
des soins qu'il reçoit de son
maître. Les premiers mots peuvent
demander quelques jours, mais
aussi quelques mois. Certains
sujets siffleront à merveille,
mais ne parleront pas. |
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La sous-espèce nommée Gris du
Timneh est en général un moins
bon parleur. Sa coloration plus
foncée et l'absence de rouge
à la queue le rendent moins
attrayant. Le gris du Timneh
est parfois vendu comme un jeune
Gris du Gabon. C'est bien sur
faux, les jeunes oiseaux étant
identiques aux parents quant
à la couleur de leur plumage.
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Si l'on veut freiner l'importation
des Gabonais, et ainsi réduire
le dépouillement du continent
Africain, il est nécessaire
de faire l'élevage de ces oiseaux.
Fait intéressant, cette espèce
est une des plus faciles à reproduire
chez les perroquets. Certains
éleveurs en sont déjà à la troisième
ou quatrième génération. Même
dans un emplacement réduit,
si l'alimentation est suffisamment
variée, des jeunes Gabonais
peuvent voir le jour. Quoique
surprenant, il n'est pas rare
de voir des jeunes issus d'un
couple logé en cage à l'intérieur
de la maison. |
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Par
contre, ces jeunes ne sont pas
toujours bien élevés par les
parents, et c'est alors à l'amateur
de les nourrir à la main. Ceci
peut se faire en utilisant une
bouillie pour bébé, additionnée
de compléments que l'on trouve
dans les oiselleries. Les jeunes
élevés ainsi deviennent d'adorables
compagnons, non seulement vis-à-vis
de leurs maîtres mais aussi
des étrangers. |
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Cependant,
comme nous l'avons déjà dit,
notre amour des oiseaux nous
conduit à leur souhaiter le
plus de place possible. Une
volière métallique de préférence,
de trois à quatre mètres de
long, un mètre de large et deux
mètres de haut est conseillée.
De grosses branches fraîches
doivent être mises régulièrement
à leur disposition. |
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Mâles
et femelles étant identiques,
il faut recourir à l'endoscopie
ou au sexage par ADN pour former
des couples sûrs. Certains importateurs
vendent de nos jours des oiseaux
sexés par ces méthodes; ils
portent alors une bague confirmant
leur sexe. Cette bague est ouverte,
et n'a rien à voir avec les
bagues fermées utilisées par
les éleveurs pour identifier
les oiseaux nés en captivité.
Un nid standard ( 30 x 30 x
50 cm ) ou une bûche naturelle
évidée seront proposés au début
du printemps. |
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S'ils
sont logés à l'intérieur, les
Gabonais peuvent reproduire
à n'importe quelle période de
l'année. Il est cependant préférable
d'attendre les beaux jours pour
leur présenter le nid ( jours
plus longs, nourriture plus
variée ). Quatre à cinq œufs
sont pondus au rythme de un
œuf tous les trois ou quatre
jours. La couvaison débute après
la ponte du deuxième œuf et
dure un mois. Si le couple est
logé dans un espace réduit,
il arrive que le mâle casse
les œufs. Il vaut mieux alors
le séparer momentanément. Les
jeunes quittent le nid à l'âge
de trois mois environ, et sont
un peu plus ternes que les parents
; la grosse différence est leur
iris gris. |
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Les
Gabonais peuvent faire plusieurs
pontes successives. Il est cependant
préférable d'enlever le nid
après la deuxième ponte, même
si elle est claire, afin de
ne pas trop fatiguer la femelle.
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Le
picage est un phénomène assez
fréquent chez le Gabonais. Il
se rencontre également chez
les autres perroquets, mais
moins couramment. Ces oiseaux
ont besoin de compagnie. Un
seul sujet, laissé à la maison
toute la journée sans personne,
s'ennuie, et finit souvent par
s'arracher les plumes. Dans
le pire des cas, l'oiseau finira
entièrement nu. Pour éviter
ou diminuer ce risque, il faut
placer le perroquet dans la
pièce la plus fréquentée et
ne pas le laisser seul continuellement.
Dans le cas contraire, mieux
vaut ne pas avoir de perroquet.
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Une
alimentation varié et équilibrée
évite également ce mal. Une
branche fraîche à grignoter
l'occupera. Un autre compagnon,
soit logé dans une cage voisine,
soit avec lui, lui sera également
bénéfique. |
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